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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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la trahison des économistes de Jean-Luc Gréau

04/08/2009 16:30

la trahison des économistes de Jean-Luc Gréau


La trahison des économistes de Jean-Luc Gréau
 
Collection le Débat
Livre Broché
256 pages
Edition Gallimard
11/09/2008
ISBN : 9782070121304
Jean-Luc Gréau contre le néolibéralisme
Après « l’avenir du capitalisme », où il annonçait, dès 2005, le risque d’une crise financière et prenait position pour une meilleure régulation des échanges commerciaux, Jean-Luc Gréau revient avec un nouvel opus où il règle ses comptes avec la pensée néolibérale avec brio.
La dénonciation des idées reçues
Jean-Luc Gréau n’est pas content, et cela fait plaisir à lire ! C’est avec un talent de conteur inédit qu’il décide de s’attaquer aux idées reçues de notre époque. La première à subir un sort est le modèle de développement des pays asiatiques, dont il souligne qu’ils combinent « des marchés intérieurs fermés aux biens de consommation étrangers et des productions nationales tournées vers l’exportation ». Ce modèle, inventé par le Japon, puis copié par la Corée, Taiwan ou maintenant la Chine, assure un développement économique par l’association du protectionnisme et du libre-échange des autres pays…
Il s’attaque ensuite à la théorie qui supporte le libre-échange en ridiculisant littéralement la pensée (datée) de Ricardo. Il montre bien qu’en dehors des matières premières, la théorie des avantages comparatifs ne fonctionne pas car « lorsqu’ils existent, (ils) ne sont pas attribués une fois pour toutes » comme le montre l’ascension de la Chine dans les produits électroniques. En outre, il souligne les dangers qu’une spécialisation à outrance ferait finalement peser sur la concurrence… Enfin, il fait un sort à l’idée de société post-industrielle en soulignant que la consommation de produits industriels tient mieux que la production.
Jean-Luc Gréau s’attaque ensuite au mythe d’une France en faillite. Il explique comment nous sommes passée de 21 à 65% du PIB de dette depuis 1980 mais tempère le jugement des cassandres en soulignant que, comme le Japon, nous ne sommes pas endettés vis-à-vis de l’étranger, au contraire des Etats-Unis. Il souligne le rôle de la baisse de l’inflation dans la hausse de la dette, du fait de la hausse brutale induite des taux et accuse clairement le passage à l’euro puisque notre dette a bondi de 32 à 58% du PIB de 1992 à 1998. Il attaque également le gouvernement Jospin, qui a dilapidé les fruits de la croissance.
Enfin, lors d’une passionnante rétrospective de l’histoire des banques centrales, il s’en prend à leur indépendance en soulignant ce que les deux cas particuliers doivent à l’histoire : aux Etats-Unis, ce sont les banques privées qui ont constitué la Fed en 1913, et l’Allemagne a subi un épisode hyper inflationniste douloureux. Il souligne que leur indépendance n’a pas assuré un moindre dérapage inflationniste dans les années 70 et que ce sont les politiques qui ont vaincu l’inflation dans les années 80. Il dénonce en outre la dérive actuelle de banques qui semblent surtout soucieuses de protéger la valeur des actifs financiers.
Les limites du néolibéralisme
Après ce florilège réjouissant, Jean-Luc Gréau reprend sa mission de démontage des limites du système économique actuel. Il rappelle rapidement que la libéralisation financière associée à la libéralisation du commerce pousse à une déflation salariale par la recherche du coût du travail le moins cher possible, « déconnectant alors la rémunération du travail de la productivité ». Il montre alors comment cette déflation salariale a été compensée dans certains pays par l’explosion de l’endettement, notamment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, où les ménages sont endettés à hauteur de 100% du PIB (+ 30 points en dix ans).
Il évoque ensuite naturellement la première partie de la crise des subprimes (le livre a été écrit au printemps 2008) comme un roman, démontant l’ensemble des mécanismes qui ont abouti au désastre actuel, soulignant le rôle de l’effet de levier et attribuant la crise à un « krach du crédit ». Il dénonce la titrisation des créances des banques, qui « constitue un reniement du métier traditionnel du banquier » et souligne les excès de la spéculation, qui fait qu’un baril de pétrole peut être échangé 480 fois avant d’être livré…
Il attaque un monde où « les innovateurs de tout poil de la nouvelle finance cherchent à disséminer les risques qu’ils démultiplient par leurs innovations ». Il attaque également les hedge funds, dont Charlie McCreevy, commissaire européen estimait en juin 2007 qu’ils « faisaient du bon travail » et que « si des règles devaient leur être appliquées, il appartenait aux gérants des fonds d’en décider ». Enfin, il revient sur son jugement très positif des Private Equity de son dernier livre pour souligner leurs limites. Il conclut malheureusement sur le fait que le système est en train de se sauver par des injections massives d’argent.
Quelques pistes pour l’avenir
Ecrit au printemps 2008, ce livre ne prend pas en compte l’accélération terrible de la crise de l’automne dernier. En revanche, on peut dire qu’il l’anticipe quelque peu quand l’auteur affirme « qu’il suffirait qu’un risque systémique se matérialise pour que les prêteurs jusqu’ici complaisants rétablissent des primes de risque » pour les emprunts d’Etat, ce qui s’est vérifié. De même il souligne que la crise va remettre en cause « le courant vigoureux d’exportations de biens d’équipement qui a sauvé d’un marasme total les économies allemandes et japonaises » : leur production industrielle est en baisse de 15 et 20% fin décembre…
L’auteur est un peu plus court sur les solutions à apporter. Il détaille en revanche davantage sa proposition de protectionnisme européen en recommandant la mise en place de tarifs proportionnels à l’écart de salaires avec le pays concerné, sur le modèle de ce qui existe sur les vélos, où plus de 60% de notre consommation est produite localement. Il prend l’exemple de la Suède jugeant la stabilité du capital de ses entreprises, sa stricte régulation financière et son indépendance monétaire comme des atouts essentiels. Il conclut par sept propositions intéressantes pour sortir l’Europe de l’impasse néolibérale.
Avec ce nouveau livre, Jean-Luc Gréau confirme son statut d’économiste alternatif. Il démontre, avec un brio inédit qu’il est aujourd’hui un des meilleurs critiques des dérives néolibérales, tant par la force de ses arguments, très bien illustrés, qu’un talent, nouveau, de conteur.
 
Laurent Pinsolle, porte-parole de Debout la République





Irresponsabilité de l’Etat

04/08/2009 16:05

Irresponsabilité de l’Etat


La décision du Ministre de l’Agriculture français de se plier à une injonction absurde de l’Union Européenne sur la question des subventions aux producteurs de fruits et légumes est symbolique de la déliquescence de l’Etat français.
Le Gouvernement ne se conçoit plus que comme l’exécutant de décisions prises ailleurs sans aucune légitimité politique.
Comment, en effet, accepter la demande de remboursement de l’Union Européenne par des producteurs de fruits et légumes qui n’ont fait que profiter de dispositifs décidés et mis en œuvre par les prédécesseurs du Ministre actuel de l’Agriculture.
Il n’y a donc plus de continuité de l’Etat, ni de crédibilité de l’action gouvernementale. Pourquoi ? Tout simplement car le Gouvernement préfère obéir à l’Union Européenne qu’il considère comme une autorité supérieure, que de respecter les principes de tout Etat de droit.
Cela en dit long sur la résignation de notre caste dirigeante et son incapacité à assumer ses responsabilités.
Cela pose aussi un problème majeur de gouvernant, car comment désormais le citoyen peut s’y retrouver si l’autorité qui lui a accordée une subvention, demande 17 ans après les faits son remboursement (la Commission réclame le remboursement des subventions versées de 1992 à 2002) ?
Dans cette affaire, la moindre des choses serait que l’Etat ne se retourne pas contre les producteurs de fruits et légumes et règle ses comptes avec Bruxelles.
L’instant de vérité est là devant nous : soit la France accepte la vision dogmatique de la libre concurrence de Bruxelles et alors c’est la mort de notre agriculture dont les surcoûts sociaux et environnementaux ne pourront plus être compensés, soit le Gouvernement met en pratique ses discours électoraux et dit alors clairement à Bruxelles que la France refuse cette interprétation des traités. Mais il faudrait aussi que nos dirigeants cessent de signer ces traités sans les lire !
Affaire à suivre …
NDA





Remboursement d’aides par les producteurs de fruits et légumes : DLR refuse le défaitisme de Bruno Le Maire

03/08/2009 18:16

Remboursement d’aides par les producteurs de fruits et légumes : DLR refuse le défaitisme de Bruno Le Maire


COMMUNIQUE DE PRESSE

Debout la République demande au Ministre de l’Agriculture d’être aux côtés des producteurs de fruits et légumes français plutôt que d’être l’avocat des dogmes de la Commission de Bruxelles

La décision de l’Union Européenne de demander aux producteurs de fruits et légumes français de rembourser des aides reçues entre 1992 et 2002 doit être refusée par la France.

En cédant à cet ultimatum de Bruxelles, le ministre de l’Agriculture entamerait définitivement la crédibilité de l’Etat. Car n’oublions pas que ce sont les gouvernements successifs français qui ont mis en œuvre ces aides.

On ne peut pas demander aux agriculteurs français déjà en grande difficulté de rembourser des sommes considérables dont l’opportunité a été décidée par les prédécesseurs de Bruno Le Maire. Ce serait la fin de la continuité de l’Etat.

De surcroît, la décision de Bruxelles est totalement dogmatique car dans le secteur des fruits et légumes la libre concurrence qui motive la décision de la commission s’apparente plutôt à une véritable anarchie, certains producteurs européens ou extra européens se livrant à un dumping social et environnemental au détriment des producteurs français.

Refuser des aides compensatrices, c’est condamner à mort la filière française des fruits et légumes, c’est faire le jeu de la jungle ultralibérale.

Debout la République demande au Ministre de l’Agriculture d’être aux côtés des producteurs de fruits et légumes français plutôt que d’être l’avocat des dogmes de la Commission de Bruxelles.

Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République






Daniel Percheron et les Affranchis du Pas-de-Calais

02/08/2009 15:37

Daniel Percheron et les Affranchis du Pas-de-Calais


Un article intéressant  parut dans Marianne  du 18 juillet 2009, dénonçant  le rôle de la fédération socialiste au cours des élections municipales d’Hénin-Beaumont… Si il existe encore des socialistes qui croivent encore au fonctionnement démocratique de leur Fédération départementale, je les invite à lire cet article de toute urgence... La désillusion sera cruelle !

PW






Universités de rentrée DLR

02/08/2009 15:12

Universités de rentrée DLR


Cette année, nos Universités de rentrée se tiendront les samedi 12 et dimanche 13 septembre, sur le thème : « La crise, jusqu’à quand, comment en sortir ? ». Nous vous attendons nombreux pour faire le point sur les perspectives de DLR et débattre avec nos invités dont les noms seront prochainement communiqués.
Pour la 7ème édition de ses Universités de rentrée à Dourdan, Debout la République vous offre la possibilité de vous inscrire et de régler les frais de participation directement en ligne. Nous invitons à privilégier ce mode d’inscription, qui permet une gestion plus fluide et plus efficace de l’organisation de ces journées (ou alors par chèque - en imprimant et en nous retournant ce formulaire)
 
Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à nous contacter : 01 69 49 17 37 et par courriel : courrier@debout-la-republique.fr
 
Nous vous rappelons que les inscriptions se font dans la limite des places disponibles.





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